Le rêveur tranquille

Je suppose qu’il y a des centaines de bonnes raisons pour écrire des chansons ou pour faire de la musique. On s’installe devant son piano, on dépose ses mains sur le clavier, une mélodie vient. L’émotion prend sa place.

La musique est une écriture. Il est difficile d’en parler. Il est difficile de l’expliquer. Cette écriture passe par l’oreille. Elle fait entendre le bonheur, la tristesse, la joie, la souffrance, la peur, la douceur, un cri. Quelque chose de l’être se dit, doit se dire. La musique est un voyage. La musique repose. La musique questionne. Merci Jean, tu n’es pas simplement un rêveur tranquille, tu es aussi un chercheur tranquille.

Marc Chabot 

Auteur- compositeur, arrangeur, guitariste, accordéoniste et pianiste, la musique a occupé toute la vie de Jean Veilleux, autant comme musicien de spectacle que de studio. Pour ceux et celles qui ont vécu à Québec de 1970 à aujourd’hui, Jean Veilleux n’est pas un inconnu.

Il fut également président de l’UCICQ (Union des créateurs et interprètes de chansons de Québec). À la parution du disque collectif Chansons pour demain (1993), il écrivait avec Mario Brassard : « II fallait un disque ! II fallait fixer ces voix, ces mélodies et ces mots sur un support propice à la radiodiffusion. »

La ville de Québec a son histoire de la chanson. Parfois discrète, parfois nationale, cette histoire, Jean Veilleux en fait partie comme la plupart des collaborateurs qui ont participé à l’enregistrement du disque : Réjean Yacola, Michel Côté, Monique Miville – Deschênes, Pascale Croft, Marianne Croft, Guy Simard, Raynald Drouin, Boris Gravel, Robert Angellilo et Michel Bernard.